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Les critiques de Fouk's

15 novembre 2019

- Lapins des villes -

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C’est toujours un moment particulier de voir un spectacle à la fin de sa vie. Les personnes qui ont participé à sa création de près ou de loin sont en général dans un état un peu à part. J’ai donc vu hier soir , le 14 novembre 2019, l’avant dernière (la 141ème) du vide de Fragan Gehlker avec l’association du vide a l’académie fratellini. Et je suis très , très heureux d’y avoir assisté.

Les premières minutes minutes m’ont quelques peu déroutés. Il n’est pas habituelle de se retrouver face à une piste de cirque en PLEINE  lumière, à la fois le plein feu du plateau et toutes les sources lumineuses de service du chapiteau, comme ci on était au moment de l’entrée ou de la sortie du spectacle. Mais malgré cette intensité lumineuse , je reste finalement les yeux scotchés, captivés et un peu humides (à la fin) sur les faits et gestes du circassien et du musicien/technicien qui déambulent sous cet écrin qu’est le chapiteau de l’académie fratellini. 

Cet essai de cirque est une véritable démonstration sur ce qu’est l’art circassien, en mettant en évidence sa complexité et sa densité. C’est pour moi l’art le plus total, qui allie, l’esthétisme, la performance, le jeux d’acteur ou encore l’interaction avec le public. Avec comme lien principal l’aspect circulaire de la piste.

On nous donne à voir, ce qu’est la vie. Un éternel recommencement, une litanie, qui procure un épanouissement total avec des moment à la fois de dureté et de bonheur.

J’aurais encore tant à dire sur cette œuvre , mais mes sentiments personnels sont encore assez indescriptibles. Je vais alors, de ce pas réserver une place pour « dans ton cirque», la nouvelle création de Fragan Gehlker et l’association du vide, qui jouera pour les parisiens au mois de mars au monfort théâtre.

Heureux est toute personne qui donne ou voit un spectacle.

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14 novembre 2019

- Bords de Vilaine -

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Retour ici. Ça fait un bout de temps que j’ai rien partagé sur mes sorties culturelles, et ce début de saison 2019/2020 a été assez riche pour moi , j’ai vu pas mal de choses que j’attendais et qui m’ont procurées pas mal d’emotions, mais quand c’est passé depuis quelques semaines j’ai du mal à me mettre à écrire. 

J’aurais pu donc vous parlé d’Architecture de Pascal Rambert, du grand barnum de Philippe Decouflé à Chaillot, de Johann Le Guillerm sous son chapiteau monté à l’espace cirque de la vilette ou des expos de Prune Nourry ou d’Hassan Hajaj. Mais ma dernière vadrouille a été musicale. C’etait ma première fois sous le magic miroir tout beau tout neuf qui s’est installé de façon pérenne dans la capitale bretonne. Il a pour petit nom : Le MEM.

Il s’agissait du concert d’Alex Beaupain, qui défend son très bel nouvel album « Pas plus le jour que la nuit ». 

Un peu dérouté au départ par le fait que le public est assis. Ça fait vraiment perdre le côté chaleureux du lieu. Mais une fois les premières notes, on rentre très facilement dans l’univers mélancolique du garçon, qui est accompagné par 4 musiciens pour jouer le nouvel album, des chansons culte écrire pour son alter ego cinématographique   , Christophe Honoré, et une très belle reprise d’Etienne Daho. Après deux heures de concert, on a juste une très grande envie d’aimer.

J’ai donc passer une très jolie soirée en dehors du périphérique rennais (boutade de bobo parisien, que j’assume), si la pluie ne s’était pas incruster à l’interieur du mem. 

Je m’explique. Samedi 9 novembre 2019, était un jour pluvieux à Rennes. Et lorsque qu’on rentre dans un cocon qu’est un chapiteau , on se dit qu’on est sauvé de l’humidité, et bien dans le mem, ce n’est pas le cas. Il pleut entre la scène et le premier rang de spectateurs ainsi que sur les banquettes qui font le tour des magic mirrors, du coup si on a choisit leurs conforts on finit avec les fesses mouillées. Je squatte pas mal les spectacles sous chap’ et je n’ai jamais vu ça. Même au cabaret sauvage qui est également un magic miror installé de manière durable sur les rives du canal de l’ourcq, je n’ai jamais eu ce soucis.

 

Je ne regrette en rien cette belle et agréable soirée , mais il y a encore pas mal de boulot pour Maël Le Goff et ses équipes si ils veulent rendre incontournable ce nouveau lieu rennais.

 

14 décembre 2018

- Origami -

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       Ma semaine dernière a été dense et très intense d’un point de vue culturel. J’ai vécu deux expériences très, très, très fortes. Celles qui vous provoquent les sensations les plus dingues où le corps réagit sans que l’on puisse le contrôler : les poils qui se hérissent, la peau qui tremble, les larmes qui montent, la sueur qui coulent où le cœur qui se pince.

      La première était au théâtre des bouffes du nord à Paris, au pied du métro La Chapelle. C’est un lieu que j’affectionne de part sa beauté, sa sérénité par rapport à l’environnement extérieur et les souvenirs que j’y ai : Albin de la Simone, Camille en duo avec Sébastien Martel, Nouvelle vague ou Arthur H. Mais ce jeudi 2 décembre, je m’y suis rendu pour aller voir du théâtre. Il s ‘agit du spectacle « Sœurs »  écris et mis en scène par Pascal Rambert  et joué par Marina Hands et Audrey Bonnet.

La saison dernière j’avais vu au TNB, « Clôture de l’amour », aussi de P. Rambert, et franchement je suis fou de l’écriture de ce type. Les mots vous percutent avec force à chaque réplique. La mise en scène est hyper précise avec une scénographie assez minimaliste, c’est les déplacements et les rapprochement/éloignements sur le plateau des deux actrices qui font  le décor.

Les deux interprètes parlons-en, elles sont sublimes, de charismes, de prestances et de voix. Elles passent 1h30 à se déchirer et à se « pourrir », mais on juste envie de les aimer (on ne peux donner raison à une des deux), on a l’impression de faire partie de leur vie.

Pascal Rambert livre une histoire qui est à la fois banal mais inscrite dans notre monde contemporain. La pièce sera toujours aussi folle à voir  dans  plusieurs décennies. Je pense que pour des raisons personnelles,  « Clôture de l’amour » m’a d’avantage plu, mais « Sœurs » n’en reste pas moins un chef d’œuvres (je n’emploi que très rarement ce terme mais là ça vaut le coup).

      Ma fin de semaine a été marquée par un concert que j’attendais depuis un bon bout de temps. Il s’agit d’Aloïse Sauvage. J’avais découvert cette jeune fille dans le spectacle « 5ème hurlant » de Raphaëlle Boitel, où déjà elle avait une place à part. Elle évoluait sur un agrès de cirque totalement nouveau, qu’on aurait créé pour elle. Ensuite, elle a eu un rôle phare dans « 120 battements par minute » de Robin Campillo. Elle fait partie de cette nouvelle génération d’artistes touche à tout, et qui excelle partout.  Donc, quand elle se met à la musique, elle crée des morceaux qui ne vous laisseront pas insensible et elle tape dans l’œil de J.L. Brossard qui lui offre l’espace de création des 40e Transmusicales de Rennes.

C’est donc à la salle de l’air libre à Saint Jacques de la Lande (parce que oui les transmusicales ne se passe pas vraiment à Rennes), que j’ai pu la voir pour sa 4e représentation. Et j’ai assisté a une œuvre qui dépasse le concept de concert. Aloïse a livré un spectacle pluridisciplinaire qui emporte n’importe quel spectateur. Elle y est à la fois chanteuse, circassienne et danseuse. Elle est accompagnée de deux musiciens qui sont sur une estrade en arrière scène. Elle évolue sur un épais et grand tapis qui apporte une certaine douceur et sous une lumière qui change à chaque tableau pour nous embarquer à chaque fois dans un nouveau rêve. La nana est dingue. Elle nous à offert un moment d’une rare intensité. Son écriture est très personnelle et introspective mais donne à réfléchir sur soir même.

Je ne sais pas qui aura la tâche de lui succéder l’année prochaine pour la création des Transes, mais je pense qu’il vaudrait mieux annuler  ou arrêter cette proposition pour quelques ou à tout jamais.

Aloïse Sauvage, apparement tu avais l’air perplexe quand on t’a proposé cette création, mais s’il te plait continue de créer pour nous offrir encore de moments si intense.

 

6 décembre 2018

- 99, rue Jean-Pierre Timbaud -

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Il est de ses artistes ou avant de mettre play, je suis déjà content d'écouter une nouvelle chanson de lui.

Mathieu Chedid, ce mec m'accompagne depuis déjà un bon bout de temps, aussi fort en live qu'en enregistrement. Ces deux derniers projets, "îl" et "Lamomali" , m'avait laisser un peu amère. Je ne retrouves pas les sensations si fortes que j'avais ressenties avec Mister Mystère. Pour moi c'est le plus grand album de -M-.

Il y a quelques jours, sur tous les réseaux sociaux et toutes les plateformes de streaming le jeune homme a balancé le premier extrait de son nouvel album ( "Lettre infinie" ), qui sortir à la fin du mois de janvier 2019.

Ce premier morceau à pour titre "Superchérie", et si tous l'album est dans cette vaine j'y vois déjà un petit bijou. Cet ouverture est un hymne à l'être aimé, une ode à l'amour qui donne envie de vivre. Mais, attention à ne pas oublier l'accent sur ce superlatif parce que l'équilibre est fragile. La musique qui accompagne de texte est à la fois envouvante et en ennivrante, on a envie de partir danser toute la vie.

Après avoir offert pas mal de choeurs à sa petite soeur Anna sur ses précédents disques, il passe la main à sa fille, Billie. Encore une nouvelle génération dans la famille Chedid ...

En attendant de pouvoir faire tourner l'album en entier sur ma latine, je boosse que vais passer les fêtes de noël en écoutant un peu en boucle ce très, très chouette mourceau.

27 novembre 2018

- Médecin à tête de chouette –

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Six acteurs pour représenter six de ses idoles.

Christophe Honoré choisit cet hiver la forme théâtrale pour nous plonger au cœur des années 90. Cette époque où quand t’es artiste et gay, tu as plus de chance de finir entre six planches quand haut de l’affiche.

 

Le spectacle tourne autour des relations amoureuses, du sexe, de la place de la culture dans la vie et de l’épidémie de Médecin VIH (nommé apparemment à cette époque plutôt SIDA).

Moi j’y ai vu une recherche sur le but d’être artiste. Pour quelles raisons créent-on ?  Quelles traces veut-on laisser ? Doit-on laisser quelque chose aux générations futures ? Etre créatif, est-ce fait pour satisfaire son propre égo, et savoir qu’on laisse une trace et une œuvre pour ne  pas être oublié ?

Et pour le versant maladie, Christophe Honoré, fait réfléchir sa bande d’amis idéals sur pourquoi ont-ils dévoilés ou non leurs statuts sérologique à leurs publics et à la société ?

 

Toutes ces questions, donnent lieux à des échanges endiablés entres ces individus qui si ils ne sont pas connus avant leurs morts,  se sont inspirés les uns les autres.

Ces dialogues sont intercalés de monologues où chacun raconte la perte d’un proches emporté par ce virus.  Avec des moments plus burlesque et décalés comme une danse solo façon comédie musicale de Jacques DEMY ou un duo de cinéma entre Bernard Marie Koltes et Travolta.

 

Ce spectacle est beau, envoutant et rempli d’Amour.  En sortant on a envie de se plonger ou de se replonger dans les œuvres de six artistes,

-  Jacques DEMY -       - Bernard Marie KOLTES -       - Hervé GUIBERT -      

- Serge DANEY -       - Jean Luc LAGARCE -       - Cyril COLLARD -      

 

Et pour ma part, j’ai ressenti la même sensation qu’après être ressorti de « Plaire, aimer et courir vite ». Pour la première fois de ma vie, je vois des œuvres qui décrivent une époque où je n’étais qu’enfant. Il s’agit de moments que j’ai vécu mais où je n’ai pas  ressentit la société et ce qui m’entourait.

J’ai l’impression d’être né trop tard.  Je crois que j’aurais voulu moi aussi pouvoir fumer des clopes partout et tout le temps, baiser sans capotes, vivre sans internet pour découvrir la vie par moi même et aller de l’avant en toute insouciance.

Maintenant allons y, suivons nos aînés et croquons la vie à pleines dents sans se soucier du futur et du lendemain.

 

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15 février 2018

- Mise en abymes -

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Quel bonheur de traverser Paris à 5h du tam. Et quand en plus la radio diffuse un morceau qui vous réveille jusqu'au bout des doigts de pieds, on se sent sur une autre planète.

Ce matin alors que je roulais sur les Grands Boulevards à la hauteur des Galeries Lafayette, France Inter à lancé en plein 5/7, le 1er morceau du nouvel album solo de David Byrne, connu pour être le leader du groupe Talking Heads.

Le morceau s'appelle "Everybody's Coming To My House", il sera sur l'album "AMERICAN UTOPIA" qui sort le 9 mars 2018.

Ce morceau assez pop donne envie de bouger et de pédaler vite en chantant fort et faux sous la pluie. C'est une chanson pour se sortir du froid de l'hiver. Si tout l'album est dans cette lignée, il sera à coup sûr un des albums qui accompagnera mon printemps.

Cette situation d'écoute me fait instantanément repenser à la lecture de "Journal a bicyclette" où David Byrne raconte la manière dont dont il découvre les villes  du monde entier en se baladant sur son vélo pliant à l'occasion des tournées de Talking Heads.

Ce livre est une invitation au voyage et à la découverte de lieux par le simple fait du hasard.

L'auteur nous présente entre autres Sydney, Manille, Los Angeles, Buenos Aires et New York où il réside. Le vélo lui permet une autre perception du monde et de ce qui l'entoure.

Et pour ma part, je pense que même si actuellement la petite reine connaît un réel essor dans son utilisation quotidien, on nous regarde un peu différemment quand c'est notre unique moyen de locomotion.

17 janvier 2018

. Errance .

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Avant de terminer l'année de 2017, j'ai vu un dernier spectacle.

C'était le 30 décembre. J'étais sur Paris et j'avais pas grand choseà faire ce soir là. Du coup je suis passé au "Kiosque Jeune" sous la canopée des Halles, histoire de savoir si je pouvait pas choper une invitation pour un spectacle le soir même.

Les propositions n'était pas folles, je me suis laissé tenter par le one man show de Warren Zavatta.

C'était clairement pas le spectacle de l'année, mais je ne me suis pas ennuyé et j'ai bien apprécié toute les références à sa vie dans le cirque traditionnel (c'est un peu son fond de commerce l'histoire de papy).

Le point négatif du spectacle est que le mec est une petite tendance à tomber facilement dans la vanne graveleuse.

 

Et ça m'a quand même permis de me rendre dans un théâtre où je n'étais jamais allé. Le théâtre de Trévise est désormais coché dans ma liste de lieux culturels parisiens visités.

 

28 décembre 2017

- Rêvons nos vies -

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Lire un livre me provoque souvent pas mal d'émotions et de sensations.

Mais, il m'arrive assez régulièrement de ressentir un certain plaisir à la lecture d'une bonne revue, ces derniers mois mes préférences vont à 6mois (revue photographique bi-annuelle) et surtout à 200 (trimestriel cycliste qui donne envie de pédaler et de m'évader).

Mais, cette semaine j'ai testé un nouveau magazine. C'est "le nouveau magazine littéraire". Appartement, l'idée est d'avoir un thème général autour duquel écrivains, journalistes, philosophes et politiques tentent de décrypter et de décrire nos vies. En tout cas ce que peux lire dans le numéro 1 qui a pour thème: l'utopie.

Deux raisons me disent que j'achèterai le numéro 2

D'abord, beaucoup d'intervenants me plaisent: Raphaël GLUCKSMANN, Najat VALLAUD-BELKACEM, Leïla SLIMANI, Frederic BEIGBEDER, Rutger BREGMAN et Valérie MREJEN. Ce casting est clairement bien gaucho/bobo, mais je crois que ces quelques personnes résume pas mal ma generation et mon milieu social. Et ce qui me plait pour un magazine littéraire c'est c'est bien écrit, accessible et presque à chaque page j'ai envie de prendre mon mon petit carnet pour enrichir ma liste d'envies de lectures.

Sur ce numéro j'ai noté,

"Je ne sais rien de la Corée" de d'Arthur DREYFUS

"En camping-car" de I. JABLONKA

"Utopies Réalistes" de Rutger BREGMAN

"Une vie sans fin" de Frederic BEIGBEDER

"La fonte des glaces" de Joël BAQUÉ

"Les buveurs de lumière" de Jenni FAGAN

"La course" de Nina ALLAN

"Écoute la ville tomber" de Kate TEMPEST

 Et puis commencer une revue littérairement l'utopie ne peux que donner envie d'aller plus loin. Qu'existe t il de mieux pour un lecteur que l'envie de croire à un monde idéal qui n'existera de toute façon jamais.

Si pour conclure je veux la jouer mec qui a des références, sur le thème de l'utopie, je balance une citation du réalisateur Xavier DOLAN en cérémonie de clôture à Cannes,

       "tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n'abandonne jamais".

 

 

3 octobre 2016

Eva

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Il y a des romans qui vous marquent, en tournant la dernière page vous savez que cette lecture à produit un effet indélébile sur vous.

Aujourd'hui durant un long trajet en OUIBUS, j'ai terminé le premier roman d'Olivier BOURDEAUT, "En attendant Bojangles" et j'ai été emporté. C'est un livre drôle et émouvant qui nous livre le quotidien d'une petite famille, disont bien perchée. Leur vie est rytmée par les fêtes entre les amis et la chanson "Mr. Bojangles" de Nina Simone.

Les personnages ont tous une personnalité très affirmés ce qui donne au livre sa force. Avec en tête, la mère de famille atteinte de maladie mentale, dont on ne connaîtra jamais le vrai prénom car son mari la prénomme de manière différente en fonction du moment et de la situation.

 

N'hésitez pas à lire cet ouvrage, il est un véritable remède à la mélancolie. Et vous donne envie de profitez de chaque instant sans penser au lendemain.

Moi j'irais bien valser droit dans le soleil mais pas tout seul...

 

17 mars 2016

- Souvenir d'un dimanche soir -

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Foutraque. Je crois que c'est le mot. Ce film de Léa Fehner à de l'énergie à revendre. Il se passe vraiment un truc pendant ce moment passé au fond de ce fauteuil rouge. On est embarqué par cette galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres. Certains prennent le dessus pour faire avancer la machine, mais ils ont tous des gueules et de la gouaille. J'ai aimé cette idée du collectif, tous dans le même convoi pour jouer du théâtre et l'offrir aux spectateurs.

Pour parler cinéma, j'ai été emporté par les scènes de routes, elles ne sont pas trop longues, ni trop répétées et on a l'impression d'y être immergé. Ainsi que par la scène de toréador avec quads, ou l'on a  l'impression de se retrouver au beau milieu d'un spectacle de danse.

Sans vouloir faire le mec qui cherche des références, ou le mec qui écoute france culture et qui se la pète. Mais cette troupe "imaginaire" m'a évoqué la cie du théâtre à cru. Surement parce que eux aussi ont joués Tchekhov mais également par la manière de "dire" le théâtre avec musique et language parlé.

Ca fait un moment que j'avais pas écrit sur ce blog, mais ma nouvelle vie rennaise me donne un certains appétit culturel et cinématographique. 

Pour conclure, je voulais juste dire que ce post à été écrit au hibou en sortant de la séance des ogres au ciné tnb. Je crois que j'ai trouvé mon nouveau lieu pour boire des picons, débriefer mes sorties et rigoler entre copains.

L'assassin à changé, mais avec ce bar qu'est le Hibou, on peux vraiment dire que Rennes c'est le nouveau Paris

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  • Mon avis sur tous ce que je peux lire, voir ou écouter, au théatre , au ciné , au concert ou dans tous autres endroit insolite. La traduction en anglais de ce blog par Cha. est dispo sur http://fouksinenglish.canalblog.com/
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